Physiquement, j'ai l'allure d'une jeune femme entre 20 et 25. De taille tout à fait moyenne, je me démarque par un look assez particulier pour une Shinigami, mais ce depuis peu. En effet, avant mon arrivée dans ce monde étrange, je portais le fameux et typique kimono du Seireitei, cet espèce de chiffon noir à la ceinture banche, auquel, vous avez dû le comprendre, je n'accorde aucun signe de respect. Depuis mon arrivée, j'ai troqué ces habits contre des habits plus.. humains, dirons-nous. Généralement, je m'accoutre d'une parka verte à capuche entourée de fourrure, sous laquelle je porte un simple t-shirt, et un jean noir. La mode n'est pas mon fort, je préfère de loin porter ces habits simples et confortables que d'avoir l'air d'une princesse coincée. Et puis, je ne suis pas une princesse.
Les traits de mon visage sont fins, tout comme mes cheveux : blancs, longs et fins. Généralement laissés détachés, j'ai tout de même pris l'habitude d'y nouer un ruban noir, mais ceci n'a rien à voir non plus avec un quelconque attachement au soin esthétique. Il est là pour me rappeler tous les Shinigamis morts au combat, et j'y prends donc grand soin. Même pour les Shinigamis, j'ai l'air d'un spectre à cause de ma peau claire, ce qui m'a valu quelques moquerie lors de mon apprentissage. Mes yeux quant à eux sont beaucoup plus colorés : d'un vert émeraude.
Avantage comme inconvénient, mon visage garde perpétuellement un petit sourire en coin, ce qui a le don d'agacer pas mal de monde.
Pour terminer, je porte un tatouage qui prend une grande partie de mon dos et représente le kanji Foudre 雷. Il part de la base de ma nuque et descend jusqu'à mes hanches.

Il est impossible de donner une description psychologique définitive de ma personne : je suis bien trop lunatique. Ce caractère s'avère être de plus en plus présent depuis quelques décennies. Souvent narquoise, avec un véritable mépris pour l'injustice : je suis un spécimen étrange. J'ai de plus un véritable caractère de cochon et suis bornée comme une mule. Cependant, il m'arrive d'être une crème et d'obéir aux ordres sans discuter.
A première vue, on me prend soit pour une jeunette un peu stupide, soit pour une arrogante. Les deux sont un peu vrais, alors qu'au fond je possède des quelques qualités comme la loyauté, l'empathie et la sympathie. J'avoue qu'il faut les chercher, mais elle sont bien là !
Même si je préfère réfléchir avant d'agir, il y a bien des fois où j'aime foncer dans le tas. Me défouler physiquement est une chose dont j'ai besoin. Que ce soit en s'entraînant ou autre, une véritable boule de nerfs donc.
Accorder ma confiance à quelqu'un est, pour moi, très rare. Même au sein des Shinigamis, j'ai appris à me méfier, surtout depuis le retour de cet Quincy. Ces espèces de .. Je leur voue une haine incomparable, mais légitime. Depuis le massacre qu'ils ont commis il y a de ça 3 petits siècles, ces Affreux ont pris le pouvoir, et ça, c'est inacceptable.

Point fort : Rapidité et efficacité (Non, je ne suis pas un produit ménagé ^^), plus sérieusement : mes attaques sont très destructrices et polyvalentes.
Faiblesses: Je ne suis pas faite pour le combat de groupe, par peur de blesser mes alliés. De plus, je me dispute souvent avec mon Zanpakuto qui trouve drôle de ne pas répondre quand je l'appelle, ce qui me met de temps à autres dans des situations inconfortables.

Voici les principales informations se trouvant sur mon certificat de décès, dans l'un des nombreux cartons d'un bâtiment de la préfecture, ou encore en version informatique. Je suis morte peu après mon 19ème anniversaire. Je ne m'en souviens pas.
Mes parents m'ont donné le nom peu courant de Kei. Ils l'aimaient simplement parce que si on le prononce à l'anglaise, il signifie clé. Mais quoi comme clé ? Aucune idée. S'attendant peut-être à ce que je devienne une fille modèle, ils ont eu tord : humaine, j'étais une véritable petite peste, en proie à un avenir de loubarde qui se battait tout de le temps. C'est à cette époque que j'étais allée me faire tatouer le dos, afin d'affirmer mon indépendance face à une famille on ne peut plus normale. Bref, une idiote avec des airs de garçon manqué. On aurait pu penser que mon comportement ce soit arranger au fil du temps, mais malgré mon entrée à l'université, je continuais de traîner dans les bas-fonds et étais toujours aussi ingérable.
Ma vie humaine a pris fin un matin fin février. Je suis morte de la manière la plus banale qui soit : écrasée par une voiture, qui a glissé sur du verglas alors que je traversais la route.

Mon début dans le rukongai ne s'est pas fait en douceur. Toujours proie à des accès de colère, je n'ai jamais réussi à me faire de 'nouvelle famille', ni même d'amis là-bas. J'ai toutefois été vite prise en charge par un Shinigami qui m'a emmené au sein de la Seireitei afin de me former. D'après lui, j'étais un chaton électrique. La véritable raison de mon enrôlement était simplement le fait que le nombre de Shinigamis était trop bas pour supporter les problèmes de l'époque et qu'il recrutaient parmi les âmes. Un coup de chance.
Arrivée à l'Académie, on m'y apprit les rudiments, mais surtout les valeurs phares de tout Shinigami qui se respecte, soit l'obéissance, la loyauté, etc.. Étonnamment, mon comportement volcanique se calmait peu à peu, tandis que ma curiosité pour cette nouvelle vie (si on peut appeler ça 'vie') augmentait. Toute mon énergie débordante, je la larguais dans le travail et l'apprentissage.

L'obtention de mon Zanpakuto se fit en même temps que mon entrée à l'Académie. Après maintes et maintes heures d'entraînement au Jinzen, j'ai enfin réussi à obetnir ce que je voulais : son nom, Qilin. Je m'étais étonnée en le trouvant. Qilin, ou Kirin, animal de la mythologie chinoise, généralement associé à la foudre. Cette lame est simplement extraordinaire. Enfin, beaucoup de Shinigamis pensent la même chose de la leur, mais bon. C'est la même tête de mule que moi. Il arrive encore aujourd'hui qu'elle ne veuille pas m'aider en combat parce que nos avis divergent ou simplement parce que je l'ai vexée. Au début, ça m'avait pris au dépourvu au point de me faire douter sérieusement de mes capacités, mais Qilin est très suceptible et cherche toujours à m'évaluer. Si elle ne m'écoute pas quand je l'appelle, je sais qu'elle estime que je peux me débrouiller sans son aide.
Enfin bref. Sa forme scellée se présente sous la forme d'un Daisho, soit un katana d'environ 50 centimètres de long, que j'ai l'habitude d'accrocher à ma ceinture ou de cacher sous ma parka lorsque je souhaite rester discrète.
Son shikai cependant, est tout autre : Qilin grandit d'environ 1 mètre, afin de prendre la taille d'un nodachi, et se couvre de courant électrique. J'ai eu beaucoup de mal à réapprendre à la manier à cause de cette différence de taille. Peu à peu, Qilin m'a aidé à l'utiliser au mieux, et j'ai pu apprendre des techniques bien plus intéressantes que le Kido.

J'ai intégré la Troisième Division peu de temps avant d'avoir libéré Qilin. Ce district me plaisait beaucoup, ainsi que les  Shinigamis y travaillant, même si la tension était palpable à cause de la venue d'un nouveau Capitaine : Rojuro Otoribashi. Je m'y suis fait pas mal d'amis, et ai été formée à l'ouverture de passages notamment. On m'a aussi appris à désactiver les Kido ennemis, ce qui s'est avéré plutôt utile lors de la confrontation avec les Quincy, où quelques uns d'entre nous se sont avérés être des traîtres.
Je me suis fait un ami en particulier : Kaze. Son Zanpakuto ressemblait énormément à Qilin, sauf que lui envoyait de grosses bourrasques alors que le mien envoie des éclairs. En plus d'être un ami, c'était un camarade d'entraînement assidu que je respectais énormément, nous passions la majeure partie de notre temps libre à nous entraîner. Mais nos motivations personnelles étaient tout autres : lui voulait être utile au possible, et moi, avancer.
Gravir les échelons était mon principal objectif, et je dois dire que je n'ai pas traîné. La coutume voulait qu'on batte la personne dont on convoitait le poste pour l'obtenir, c'est ce que je fis et j'ai obtenu ce poste. J'étais donc le numéro 7 du 3ème district, et ce, pendant une longue période. N'ayant jamais réussi à battre le vice-capitaine de l'époque, je me cantonnais à ma 7ème place.

La guerre avec ces foutus Quincy ne tarda pas à arriver. Ce archers n'ont pas eu beaucoup de mal à détruire la Soul Society à notre grand désespoir. En fait, je ne peux pas qualifier cet épisode de guerre, mais plutôt de massacre. Aucun d'entre nous n'a été épargné une fois capturé. Même les traîtres se sont fait abattre comme des chiens, alors même qu'ils avaient reniés leur nature de Shinigamis pour aider ces monstres. Depuis lors, et c'est légitime, je les hais. Rien que d'en entendre parler, mon sang ne fait qu'un tour.
Presque tous les Shinigamis de la 3ème Division sont morts, et en particulier Kaze. Cette perte fut la pire de toute, il était mon seul véritable ami. Le ruban noir que je porte dans les cheveux était le sien à l'origine, j'ai pris soin de l'hôter de son cadavre pour le converser.
La guerre a fait rage un bon moment, et la situation globale était totalement illogique : les Quincy dominaient, les Shinigamis se cachaient. Et ainsi pendant presque trois siècles.

Trois siècles d'espionnage, d'embuscades, de combats et de plans tordus pour détruire cette bande de chiens galeux. Trois siècles pour se remettre et cultiver un dégoût inconditionnel pour cette race qui nous a tout pris. Et trois siècles pour perfectionner ma connaissance de Qilin, bien assez pour maîtriser le Bankai. Je dois avouer avoir mis près de 30 années à le maîtriser sous toutes ces coutures, mais le résultat est vraiment.. parfait.
Petit à petit, les survivants se refirent une santé et nous avons réussi à recréer un simulacre de Soul Society, reformant les division du Gotei 13. Le Capitaine est toujours Rojuro Otoribashi, mais cette fois-ci, c'est moi qui le seconde.

Au départ, je pensais qu'il s'agissait d'une farce. J'étais en plein Monde intérieur à discuter avec Qilin quand c'est arrivé. Comparable à un bon coup porté sur la tête, la douleur m'a fait revenir à la réalité, et c'est là que j'ai remarqué que je n'étais pas dans mes quartiers. Où, alors ? En pleine forêt, seule avec Qilin, perdus.
J'ai erré quelques heures pour finalement trouver un village. Pensant être invisible aux humains, il m'ont bien pris de court ! C'était un petit village médiéval et fort sympathique dans lequel je suis restée quelques jours et où j'ai troqué mon kimono contre des habits moins remarquables.

A présent, je suis un peu plus au courant de la situation : j'ai été téléportée dans un autre Monde, un peu comme lorsqu'on ouvre des passages vers le monde des humains à partir de la Soul Society. Il faut que je retrouve les autres et que nous retournions à la chasse au Quincy !